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Test du Système Ambilight LightBerry

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Voici un produit qui m’a donné une grande satisfaction ! Ma nouvelle télévision ne disposait pas du système Ambilight comme ma précédente Philips… Et oui les télévisions Samsung ont un peu de mal avec les systèmes Ambilight.

Le système LightBerry est l’un des systèmes qui reproduit le mieux cet effet lumineux, en le couplant à un Raspberry Pi, qui se chargera d’analyser l’image.

1. Présentation

Composé d’un ruban de 56 leds toutes indépendantes, l’éclairage fait littéralement déborder l’image sur le mur à l’arrière de la TV avec une très grande précision.

La mise en place est simple: après avoir choisi le modèle adapté à la taille de votre écran (disponible en modèle 48 leds pour TV de 42 à 46″, 52 leds pour TV de 46 à 55″, et 56 leds pour TV de 55 à 60″), il suffit de coller une bande scratch à l’arrière de l’écran. Le ruban led vient ensuite se positionner dessus, ce qui permet de le repositionner facilement en cas de besoin. Une fois en place, le LightBerry se connecte aux ports GPIO d’un Raspberry Pi, et est piloté par l’application Boblight ou Hyperion, disponibles pour le logiciel média Center XBMC (compatible OpenElec et RaspBMC).

Par contre seule l’image diffusée par le Raspberry Pi sera synchronisée avec le système de leds. Pour en profiter avec un lecteur DVD/BluRay, une console, un Home Cinéma, il faudra y ajouter le kit HDMI Premium.

Un Raspberry Pi B+ est nécessaire pour le fonctionnement du kit LighBerry.

Voici donc la bête :

Voici le contenu du pack :

Le boitier de contrôle est assez petit.

Sur cette photo, on voit la prise où il faut brancher le câble de raccordement au Raspberry Pi, et sur le derrière le câble d’alimentation du ruban de Leds.

L’alimentation du boitier de contrôle.

2. Installation

Bon maintenant que tout est déballé je vais procéder au retrait de mon écran pour installer le kit LightBerry.

Il s’agit d’un 55”, donc j’aime bien le protéger afin de faire quoi que ce soit…
Pensez à bien positionner vos bandes de scratch, cela colle très fort (3M) du coup il faut bien calculer afin que vos leds ne soient pas trop cachées ni trop visibles…

Pour ma télévision j’ai eu de la chance car mes aérations ne m’ont pas gênées lors de l’installation.

J’ai respecté la même largeur de chaque coté afin d’avoir un éclairage qui soit le plus homogène possible.

On peut maintenant installer les Leds.

Cela est simple car les leds ont leur propre scratch, il faut que le nombre de Leds sur le haut et sur le bas soit identique, et de même sur la largeur.

J’ai du commencer sur le haut de ma télévision pour poser mon ruban de leds, il est conseillé de commercer en bas à droite, mais pour moi cela était impossible par mes câbles dû à mon installation.

J’en ai profité pour faire les poussières sur le rail et également passer un tire câble pour l’alimentation du ruban Leds.

Avant de remonter l’écran, il faut vérifier que vos leds soient bien positionnées, une courbure légère est possible pour la jonction avec les angles

3. Configuration

Maintenant que l’écran est remonté, et que le câble d’alimentation est passé je peux m’attaquer à la configuration du Raspberry Pi.

Pour choisir un bon lecteur multimédia j’ai écumé pas mal de sites, car à vrai dire j’utilisais énormément ma Freebox comme lecteur et donc je n’avais pas de choix bien précis.

Sur le site Lighberry, j’ai trouvé la distribution Openelec, du coup j’ai porté mes recherches et mon installation dessus.

Openelec (Open Embedded Linux Entertainment Center) dispose d’une bonne notoriété sur les réseaux sociaux, notamment grâce à une interface de navigation fluide, rapide et à une documentation bien fournie (notamment leur Wiki). OpenELEC se distingue des autres distributions GNU/Linux en promettant un système rapide et léger (100Mo) puisque contrairement aux autres OS, il est spécifiquement pensé pour n’exécuter qu’une seule tâche : XBMC.

Du coté de l’installation cela ne mérite pas de connaissance informatique… J’ai utilisé la dernière version disponible ici.

Une fois l’image .gz téléchargée, il suffit de la décompresser afin d’obtenir un fichier .img. En fait cette image dispose du système d’exploitation OpenELEC, il vous suffit de l’installer sur une carte SD :

Il faut penser à formater votre carte SD, j’ai utilisé pour cela l’outil SDformater sous Mac.

Maintenant que c’est formaté il faut installer, pour cela il existe de nombreux outils :

J’ai trouvé les informations ici avec également les liens de téléchargement sur le même site.

Pour l’utilisation c’est encore très simple, votre carte étant formatée, vous exécutez Rpi Card Builder :

Il faut ensuite sélectionner votre fichier img.

Un message vous demande de connecter votre carte SD, même si celle-ci est bien connectée

Il faut sélectionner la carte et laisser tourner. Il est possible que votre mot de passe Administrateur soit demandé pour exécuter l’action.

Ensuite un message vous confirmera que l’action s’est bien déroulée.

Maintenant que la carte est ok, il vous suffit de l’insérer dans le Raspberry Pi, connecter son alimentation, un écran, un câble réseau et un clavier pour finir la configuration.

Cela reste encore une fois très simple, car l’assistant de démarrage est très bien fait  (j’adore !).

Une fois la configuration terminée vous voila à disposition d’un Media Center fonctionnel capable de remplir de nombreuses fonctions.
Avant de continuer il y a 3 choses importantes à faire :

Pour cela il faut aller dans Système / OpenElec / Services / activer Samba

Pour cela il faut aller dans Système / OpenElec / Services / activer SSH

Pour cela il faut aller dans Système / OpenElec / Système / et mettre mise à jour automatique à Auto.
Cela ne mange pas de pain, surtout que le produit est bien maintenu avec de nombreuses mises à jour.

Pour que le Lightberry soit reconnu par OpenELEC, il faut installer un package gratuit afin de gérer son système Ambilight, ce package est Hyperion.
Pour installer Hyperion, il faut se connecter en SSH sur son Raspberry Pi.

J’ai utilisé Putty, le login est root, le mot de passe est openelec.

Ensuite il faut taper 2 lignes de commandes afin de télécharger et installer Hyperion.

curl -L --output install_hyperion.sh --get https://raw.githubusercontent.com/tvdzwan/hyperion/master/bin/install_hyperion.sh
sh ./install_hyperion.sh

Vous pouvez taper « halt » pour que votre Raspberry s’arrête, car nous allons brancher le connecteur LED sur le port GPIO.

Tout est bon maintenant, on peut le démarrer de nouveau. Lors du démarrage mes leds sont bien allumées (j’en ai 2 qui ne fonctionnent pas) du coup, je vais utiliser le configurateur afin d’en extraire un fichier de configuration pour qu’il soit 100% compatible avec mon bandeau mais également mes envies.

Le configurateur est disponible sur ce site. Il est en Java, il vous suffit d’avoir Java d’installé sur votre PC.

Une fois le configurateur lancé, il faut choisir en haut le type de votre bandeau led (Lightberry), on choisit le sens de montage du bandeau (Clockwise = sens des aiguilles), on choisit si nous avons des leds dans les coins supérieurs / inférieurs, puis le nombre de leds sur la partie verticale et horizontale.

Une chose importante également il faut spécifier votre première led, pour moi elle commence en haut presque au milieu avec l’option 1st Led Offset, cela permet de décaler les leds.

Sur le deuxième écran, il faut bien activer Frame Grabber pour que l’image soit analysée afin que les couleurs suivent.

Sur le dernier, il s’agit d’options de connexion afin que d’autres programmes se connectent à votre bandeau de Led (Exemple avec Hyperion mobile, vous pouvez mettre une couleur désirée à votre bandeau de leds via votre Smartphone). J’ai activé l’ensemble des options pour pouvoir faire des tests.

Une fois terminé il faut cliquer sur « Create Hyperion Configuration », cela va créer un fichier hyperion.config.json.

Maintenant il ne vous reste plus qu’à le déposer sur votre Rapsberry Pi. Vu que le service Samba est activé, vous avez accès aux dossiers de configuration via notre navigateur.

Il faut remplacer votre fichier de configuration Hyperion.config.json dans le dossier Configfiles, par le nouveau que vous avez créé.
Puis il faut redémarrer de nouveau votre Raspberry Pi (soit depuis l’interface OpenElec, soit en ssh avec la commande reboot).

Voila je suis prêt à tester avec un film qui se trouve sur mon NAS, mais avant j’ai une autre bonne nouvelle à vous annoncer, le Raspberry Pi est compatible avec le CEC ! Le CEC (Consumer Electronics Control) est une norme utilisée lorsque vos équipements compatibles sont reliés en HDMI qui permet d’envoyer les commandes d’un appareil à un autre.

Vous pouvez ainsi n’utiliser plus qu’une seule télécommande pour tous vos appareils, et donc utiliser votre télécommande de votre télévision si votre télévision est compatible CEC afin de contrôler OpenElec avec votre télécommande. Cela fonctionne très bien avec ma TV Samsung, mais certaines touches comme le son ne fonctionnent pas… Mais j’ai réglé ce problème avec Keymap editor (j’ai trouvé un super tuto ici pour Keymap editor).

C’est parti avec un Captain América 2 !

4. Conclusion

Comme on l’a vu, le Lightberry permet de retrouver l’effet Ambilight sur n’importe quelle TV. L’installation reste relativement simple, et l’effet « Waou » est bien là. L’image semble sortir de la TV, et l’immersion dans le film n’en est que meilleure ! Le seul reproche qu’on pourra faire à cette installation est que l’effet lumineux ne s’applique qu’au film diffusé par le Raspberry Pi et Kodi (Xbmc). Pour pouvoir en profiter sur toutes ses sources vidéo (console de jeu, lecteur Bluray, etc…) il faudra ajouter le kit HDMI Premium entre les deux. Cela fera l’objet d’un prochain article.

Vous pouvez retrouver les produits Lightberry sur la boutique.

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