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Robart présente son robot aspirateur doté d’une intelligence artificielle au #CES2017

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Les robots aspirateurs existent maintenant depuis quelques années. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que leur technologie a beaucoup évolué. Certains acteurs sont maintenant bien connus, comme par exemple iRobot ou encore Neato. Mais d’autres moins connus ne sont pas pour autant dénués d’intérêt, et pourraient même nous réserver quelques surprises. C’est le cas de Robart, que nous avons découvert lors du CES le mois dernier.

Au début des robots aspirateurs, ceux ci se promenaient un peu aléatoirement dans la pièce, changeant de direction lorsqu’ils rencontraient un obstacle. Il n’y a pas si longtemps encore, les Roomba, de iRobot, fonctionnaient ainsi. Le nettoyage était relativement long, afin que ce parcours « aléatoire » couvre au maximum la superficie de la pièce, pour ne pas laisser de zone non nettoyée. Des capteurs étaient toutefois présents pour éviter les obstacles, les chutes, et les zones plus sales, afin de concentrer le nettoyage sur elles. Pour les empêcher d’aller dans une pièce, il fallait alors soit fermer la porte, soit mettre en place un mur virtuel, qui se présentait sous la forme d’une petite base à positionner sur le côté de l’entrée, créant ainsi un mur invisible empêchant le robot de pénétrer dans la pièce.

Ce mode a ensuite évolué vers un mode plus intelligent, à l’aide de caméras, qui permettaient au robot de se repérer dans la pièce: plus de mode de déplacement aléatoire, le robot traçait des lignes droites, déviant lorsqu’il se trouvait face à un obstacle, pour reprendre sa trajectoire rectiligne après cet obstacle.

Aujourd’hui, l’heure est à la cartographie: le dernier modèle connecté de chez iRobot, de chez Neato, ou encore de chez Xiaomi créent une carte de la pièce à l’aide de leurs caméras et capteurs à 360°. Ils apprennent ainsi à se situer dans la pièce, voir dans la maison. Ainsi, par exemple, s’ils n’ont pas fini le nettoyage alors que leur batterie est déchargée, ils retournent se mettre en charge, pour reprendre leur travail après leur recharge exactement là où ils l’avaient arrêté.

Robart, lui, utilise cette fonctionnalité, mais a ajouté à son robot un poil d’intelligence artificielle. Domaine qui est d’ailleurs sa spécialité depuis 2009. Le robot est certes capable de créer une cartographie comme les modèles cités précédemment, mais surtout il va plus loin dans son exploitation. Via l’application mobile, l’utilisateur peut consulter cette carte, mais surtout y créer des zones et leur donner un nom. On obtient alors un vrai plan de la maison, lisible et clair, avec la distinction des différentes pièces.

Et surtout la possibilité d’indiquer les pièces à nettoyer, ou au contraire à absolument ne pas aller. Pas besoin de mur virtuel, le robot aspirateur sait exactement où il se trouve et où il doit aller. Il est donc possible de demander tout simplement au robot d’aller nettoyer la chambre par exemple. Le robot saura exactement à quelle partie de la maison on fait référence et ira accomplir sa tâche.

Nous en avons vu une démonstration au CES: le robot se promenait dans un environnement fermé, dans lequel des verres avaient été disposés en son centre, et à un autre endroit des petites pièces de bois, pour représenter une chambre d’enfant avec ses jouets. Aucun mur pour séparer ces zones, mais ces deux zones étaient interdites au robot via l’application: et bien à aucun moment il n’a bousculé un verre ou un jouet, s’arrêtant pile devant, et reprenant son travail sur le reste de la zone.

Un Roomba par exemple se serait fait une joie de briser tous les verres, fonçant allègrement dedans ! Ce comportement, et surtout cette précision, nous ont bluffé. Vous pourrez en avoir un petit aperçu dans cette vidéo réalisée par le constructeur Autrichien (mais qui reflète bien ce que nous avons vu sur leur stand à Las Vegas).

Malheureusement, pour avoir un robot avec cette capacité, il faudra patienter: Robart est en effet spécialisé dans le domaine de l’intelligence artificielle, qu’il développe pour de grands industriels de la robotique. Son but n’est donc pas de commercialiser des robots, mais bien vendre cette technologie aux autres fabricants. Espérons que ces derniers implémentent rapidement ces possibilités, qui sont vraiment intéressantes !

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