Aujourd’hui, on voit les assistants vocaux partout. Souvent perçus comme des équipements pour diffuser de la musique ou pour poser des questions de toute sorte, ceux-ci peuvent aussi transmettre des ordres dans votre installation domotique. Ludovic est l’invité de ce nouvel épisode pour nous transmettre son expertise à ce sujet.
1- Pour démarrer ce nouvel épisode de Smarthome Academy, peux-tu nous décrire qui est Ludovic et quel est ton background ?
Je m’appelle Ludovic Sarakha, je travaille actuellement chez Jeedom. En ce qui concerne mon background, bien que je travaille dans la domotique aujourd’hui, j’ai un doctorat de chimie. Après ce doctorat, j’ai travaillé dans une société d’informatique CGI à Clermont-Ferrand, une société de service informatique et lors de la construction de la maison, j’ai commencé à m’intéresser à la domotique. J’ai baigné dans Jeedom et j’ai eu la chance de rejoindre l’entreprise et tenter l’aventure.
2- Peux-tu nous décrire ce qu’est un assistant vocal et quelle est son utilité ?
Un assistant vocal, il faut le voir comme une enceinte/micro disponible dans une maison, avec lequel on peut interagir, poser des questions et l’enceinte vocale va pouvoir répondre à ces questions, voir exécuter des actions. Donc les assistants vocaux, il faut les voir comme des outils permettant de participer à l’automatisation de sa maison, mais pas que, puisque la plupart des assistants vocaux sont capables de répondre à des questions diverses et variées autres qu’un simple usage domotique.
3- Google Home, Amazon Echo/Dot, HomePod… quelle est l’enceinte vocale connectée que tu conseilles actuellement ?
C’est une question piège. On aurait tendance à vouloir dire Google Home. Pourquoi je vais te dire Google Home, tout simplement par rapport à ce que j’ai dit à la question précédente. En plus des côtés automatismes, il faut voir que les enceintes vocales connectées pour le grand public ont aussi cette vocation, de pouvoir répondre à des questions diverses et variées. Sur ce point, je pense que le Google Home est le plus complet, tout simplement par le passif et l’expérience de Google. Après, pour le côté automatisme, je pense que Homepod est le mieux placé tout simplement parce que l’environnement Homekit est relativement complet et bien pensé mais on voit que Google Home, de jour en jour, essaye de rattraper son retard.
4- Est-il facile de communiquer avec un assistant vocal ?
En théorie, il est très facile de communiquer avec un assistant vocal. Cependant, beaucoup de gens vont critiquer le fait de devoir interpeller cet assistant vocal pour pouvoir interagir avec lui. Cela se justifie par une contrainte technique : l’enceinte ne va pas vous écouter en permanence. Donc il faut un élément déclencheur, un mot clé, dans le cas de Google : « Ok Google ». Dans le cas de l’environnement Apple, ce sera « Dit Siri » pour que l’enceinte puisse écouter votre message. Et derrière, il suffira de prononcer son message et l’enceinte vous répondra ce qu’elle doit répondre ou exécutera l’action si elle a besoin de l’exécuter. Donc oui c’est facile, mais il faut quand même être conscient qu’il y a cette petite contrainte, qu’on va pas parler à cette enceinte, comme on parlerait avec un humain.
5- Peux-t-on avoir une réelle interaction avec un assistant vocal ou devons-nous systématiquement poser une question pour avoir une réponse ?
Actuellement, sauf erreur de ma part, une enceinte vocale ne répondra que si elle a eu une question. Cependant, avec des enceintes comme Google il y a ce que l’on appelle le contexte de discussion qui permet de pouvoir enchaîner avec des questions sur un sujet sans avoir forcément à repréciser de quel sujet on parle.
Exemple tout bête : « Qui est Steve Jobs ? ». L’enceinte vocale va vous répondre qui est Steve Jobs. Il suffit d’enchaîner avec un : « Qui est sa femme ? ». L’enceinte comprendra qu’on parle de Steve Jobs et répondra.
Donc oui, il faut lui poser des questions, mais on va de plus en plus vers des événements contextualisés, qui permettent d’avoir une discussion, une fois que la première question a été posée.
6- Est-il possible de commander sa domotique chez soi grâce à un assistant vocal ?
Oui et c’est, je pense, ce qui intéresse le plus de personnes en tout cas dans le monde domotique. C’est le fait qu’un assistant vocal, une fois en place, en plus de répondre aux questions diverses et variées, va pouvoir, si il est bien configuré, interagir avec des objets. Alors ça peut être différentes choses. Cela peut concerner des objets conçus spécifiquement pour être compatibles avec les enceintes vocales connectées. On retrouve de plus en plus aujourd’hui des prises, des multiprises, qui sont estampillés « compatible avec Alexa », « compatible Google » et ainsi de suite… mais aussi au travers d’une box domotique qui va permettre de faire le lien entre des assistants vocaux et des objets qui ne sont pas forcément estampillés pour pouvoir communiquer directement avec ces assistants vocaux.
7- Peux-tu nous donner des exemples concrets de l’utilisation de celui-ci dans un logement intelligent ?
On pourrait très bien imaginer un « Ok Google, ferme tous les volets de la maison, je m’en vais ! ». Google comprendra qu’il faut fermer tous les volets de la maison. Le « Je m’en vais » pourra être compris et mettre la maison en mode absence, activer l’alarme au bout de 3 minutes et ainsi de suite. Donc ça c’est un cas d’usage. Typiquement on peut aussi imaginer un « Bonjour Google, je me réveille ! » et la maison se mettra en mode réveil matinal donc on peut imaginer une levée progressive des volets roulants, pour ceux qui sont fan de cafés et ont une cafetière connectée, le café coulera, le sèche-serviette de la salle de bain se mettra en route… bref, on peut imaginer tout un tas d’automatisations, la seule limite c’est l’imagination.
8- Est-il adapté pour les personnes âgées et à mobilité réduite possédant un logement intelligent ?
Tout à fait ! Dans le sens où si on parle des personnes qui ont déjà un logement intelligent, c’est une relative plus-value et de simplicité, je pense, pour l’utilisateur, d’avoir un assistant vocal permettant, d’interagir de surcroît avec le logement connecté qu’il avait déjà. Après dans le cas de personnes âgées ou à mobilité réduite qui n’ont pas de logements intelligents, cela va dépendre des cas puisque certaines personnes d’un certain âge, du jour au lendemain se retrouver avec l’intelligence de la maison et un assistant vocal à qui parler, ça peut être complexe à appréhender pour ce type de personnes.
9- Quels services connus peut-on exploiter avec un assistant vocal : Spotify, Uber, Chromecast, Domino’s Pizza, Netflix, AirBnB… ?
Je vais répondre avec ma vision, je ne suis pas sûr d’avoir une réponse universelle et sûre. Il est évident que la plupart des assistants vocaux sont compatibles Spotify, sauf le Homepod et Apple, en raison d’une politique interne. En ce qui concerne Google et Amazon, ils sont compatibles Chromecast et Spotify aussi. La plupart sont aussi compatibles Netflix. Ensuite en ce qui concerne Uber, Domino’s Pizza et AirBnB, je peux certifier que sur Amazon il existe des Skills. Donc des Skills sur Amazon, ce sont des fonctionnalités qu’on peut venir ajouter à son assistant vocal. Pour ce type de service, je ne suis pas sûr que Google et Apple, ce soit nativement le cas.
10- En plus de la prise et multiprise que tu as mentionné, quels sont les autres dispositifs étant compatibles avec des assistants vocaux ?
Il y en a certainement puisqu’il existe beaucoup d’ampoules connectées/d’éclairages connectés qui sont annoncés directement compatibles avec des assistants vocaux. On retrouve aussi des objets tels que des purificateurs d’air qui commencent à intégrer ce type de fonctionnement voir des aspirateurs robots. Il faut savoir que les assistants vocaux sont encore jeunes. Certains sont plus vieux que d’autres mais c’est surtout que l’intérêt de la communauté et la population pour ce type d’objets est grandissante depuis peu. On voit de plus en plus de dispositifs estampillés compatibles, cela veut dire qu’on peut les contrôler sans passer par une box domotique. C’est quelque chose qui est émergent et je ne serais pas surpris de voir dans les jours, semaines ou mois à venir, de nouveaux produits sortir. Par exemple, Nuki, qui vient de sortir une version V2 de sa serrure connectée, est compatible nativement avec Google Home, Amazon Echo et Homekit. Par contre, il faut pas oublier que pour type d’objet connecté qui existe qui peut être interfacé avec une box domotique comme Jeedom par exemple, la compatibilité avec les assistants vocaux est assurée pour tout type de produits. Actuellement, avoir un logement intelligent nécessite d’avoir un cerveau et ce cerveau sera la box domotique. Une fois qu’on a ce cerveau, la contrainte de compatibilité qu’on a avec les produits directement nativement avec les assistants vocaux, on l’oublie, puisqu’au final c’est la box domotique qui va jouer l’intermédiaire. Mais pour les personnes qui sont réticentes pour passer directement par une box domotique et qui veulent juste des objets connectés, il en existe de plus en plus et ça continue de grandir de jour en jour.
11- Concernant le multimédia, existe-t-il un assistant vocal adapté à cet usage et peut-on gérer du multiroom ?
Il faut savoir que la plupart des assistants vocaux sont déjà des enceintes de bonne qualité. Donc effectivement, ils sont déjà très orientés multimédia puisque à eux-mêmes ils peuvent diffuser de la musique avec une qualité relativement raisonnable. En ce qui concerne le multiroom, je sais pour sûr, bien que pas utilisateur, que l’enceinte Homepod et l’environnement Homekit a été pensé pour justement être nativement compatible avec une gestion multiroom. Je crois qu’on peut même aller à déclarer plusieurs Homepod dans une même pièce pour faire du 2.1, du 3.1 voir avoir son Apple TV qui diffuse le son frontal et les Homepod derrière qui vont venir compléter. Donc je sais que Homepod a été pensé pour aller très loin dans ce sens. En ce qui concerne Google, je sais qu’ils ont ajouté pas mal de mises à jour ces derniers temps notamment pour la gestion du multiroom. On peut par exemple demander directement à une de enceintes de diffuser la musique dans une autre pièce, sur un autre Google Home. On peut même aller jusqu’à jouer un rôle d’interphone au sein même de la maison. On peut par exemple dans la cuisine, dire à son Google Home de sa cuisine « Ok Google, dis à la chambre de mon fils, qu’il est l’heure d’aller manger » et le Google Home de la chambre de l’enfant pourra par exemple prévenir l’enfant que sa maman lui a fait passer ce message. Donc je ne pourrais pas spécialement en dire plus, puisque le multiroom, moi je suis plutôt équipé Home Cinéma donc je ne raisonne pas sur ce point la avec les assistants vocaux mais je sais qu’il y a beaucoup de choses qui ont été réalisées comme celles que j’ai énoncé précédemment.
12- Selon-toi, peux-t-on utiliser des assistants vocaux pour un usage professionnel ?
Honnêtement, au jour d’aujourd’hui, j’ai du mal à voir un intérêt réel, d’un assistant vocal dans un monde professionnel. À la rigueur, en prenant exemple d’un interphone interne que j’ai cité précédemment, on peut imaginer certaines petites sociétés qui auraient plusieurs salles, des salles de réunion, pouvoir se servir de cette fonctionnalité au travers des assistants vocaux. Après, une société, il y a beaucoup de monde qui passe, donc même monter un scénario du type « c’est la fin de la journée, je pars », faudrait que ce soit toujours la même personne qui parte, faudrait penser à lui dire… Je pense que c’est encore trop tôt et ça apporte peut-être trop de contraintes dans un monde professionnel, de vouloir reposer certaines fonctionnalités sur des assistants vocaux.
13- Si l’assistant vocal est constamment en écoute, penses-tu que nous sommes espionnés à des fins commerciales ?
Je sais que c’est la grande théorie du complot sur internet et c’est relativement à la mode. En ce qui me concerne, je ne pense pas. Tout simplement parce que les assistants vocaux, comme je l’ai dit précédemment, ont besoin d’un mot clé. Alors oui, l’assistant vocal est en permanence en écoute, mais en local, cela veut dire qu’il ne communique rien avec internet. Il écoute en local, avec pour seul but de détecter ce mot clé. D’ailleurs, beaucoup de personnes se demandent pourquoi on peut pas changer de mot clé aussi facilement. Tout simplement car il est codé dans le système et que quand l’enceinte ne répond pas à une question, elle est juste codée pour écouter ce mot clé. Une fois que ce mot clé a été détecté, la effectivement, tout ce que vous allez dire, va être transmis au serveur puisque celui-ci se charge de faire la compréhension de la phrase énoncée. Les GAFA, on ne sait pas ce qu’ils peuvent faire. Ils peuvent très bien stocker les données. On est à la mode du Big Data en ce moment donc ils peuvent très bien stocker des tas de données, ne rien en faire tout de suite pour peut-être dans 5 ans, faire passer un robot d’analyse qui va permettre de tirer des tendances, des statistiques… Après en faire des usages malsains, je ne pense pas que ce soit dans leur intérêt mais comme tout ce qui passe par un serveur tiers, on peut pas être catégorique sur ce qui est réellement fait ou pas.
14- Si je n’ai plus de connexion internet, mon assistant vocal continue à fonctionner ?
Comme je l’ai dit précédemment : Non. Pour la pure et simple raison que l’assistant vocal, il est uniquement la pour écouter ce mot clé et qu’après toute interprétation du son de votre voix pour en définir et en comprendre la question, ce sont des serveurs tiers (Google, Amazon ou Apple) qui vont faire cette analyse. Donc si vous n’avez plus internet à la maison, généralement votre assistant vocal vous le dire quand vous allez lui parler « Oups, j’ai un problème, je n’arrive pas à me connecter, veuillez vérifier la connexion ». Donc le seul usage qui restera, c’est de s’en servir comme enceinte pour éventuellement diffuser la musique de votre appareil, votre téléphone ou votre tablette, en bluetooth par exemple, diffusée dessus.
15- Il n’existe donc pas des assistants vocaux indépendants du cloud ?
Il existe des assistants vocaux indépendants du cloud. On peut citer SARAH, qui à l’époque utilisait le moteur de reconnaissance vocal de Windows qui lui est indépendant du cloud. À noter qu’on garde la possibilité de poser des questions qui peuvent être comprises, puisque la partie compréhension n’est pas délocalisée sur un serveur. Par contre, les actions qui découleront se feront forcément en local. Si on est hors internet, on pourra pas par exemple demander la météo. Il comprendra ce qu’on lui demande mais il n’aura pas la possibilité d’aller chercher cette info pour aller nous répondre. Aujourd’hui, on peut aussi parler de SNIPS, une société qui essaye de développer un assistant vocal complètement cloudless pour un usage domotique. D’ailleurs, il y a un plugin conçu par SNIPS même, pour la solution domotique Jeedom. Alors pareil, c’est tout le moteur de compréhension et d’analyse de la phrase pour en déduire ce que vous voulez qui va être indépendant des serveurs. Donc on va pouvoir contrôler sa maison, indépendamment du cloud mais toutes les questions annexes qui sont une des forces que j’ai cité précédemment concernant les assistants vocaux des GAFA, pouvoir poser des questions diverses et variées, on ne pourra pas. Mais avec SNIPS, on pourra continuer, même sans internet à demander l’ouverture des volets, l’activation de l’éclairage… pour un usage pur domotique.
16- A quoi ressemblera le logement intelligent du futur selon toi ?
On y est presque. Peu de gens osent franchir le cap, dans le sens où ils ont l’impression que c’est compliqué et cher. Niveau domotique on peut déjà faire énormément de choses. Mais si on devait imaginer quelque chose dans le futur et qui n’est pas vraiment possible aujourd’hui, je dirais peut-être ajouter le fait que la maison est suffisamment intelligente pour apprendre d’elle-même de manière fiable.
17- Quel budget approximatif faut-il compter pour avoir un assistant vocal chez soi avec un peu de domotique afin de rendre son quotidien plus confortable ?
Un assistant vocal peut se trouver pour une cinquantaine d’euros. On trouve même parfois des Google Mini en promotion à 19 euros. L’assistant vocal ne coûte pas spécialement cher. Pour avoir un minimum de confort, en partant sur une base toute bête, une box domotique et éventuellement de quoi contrôler une lumière et un volet. Une box domotique telle que Jeedom ou eedomus, c’est entre 250 et 300 euros, le cerveau. Un module de lumière et un autre pour volet roulant, il faut compter une quarantaine d’euros pour chaque. Donc pour contrôler sa lumière, un volet et avoir une box domotique qui sera un investissement puisque derrière on peut faire évoluer sa maison autour de ce cerveau domotique, pour moins de 400 euros au total, on a quelque chose, si on veut un cerveau domotique. Après, si on veut utiliser des produits directement compatibles avec des assistants vocaux, il existe des multiprises pour 29 euros, avec un Google Mini qu’on peut se procurer pour 19 euros… pour moins de 100 euros, on peut déjà tester des choses avec un assistant vocal.
18- Peux-tu nous décrire brièvement ton installation domotique ?
Je suis un cas particulier car je suis un grand technophile, touche à tout, qui fait plein de tests, qui a des idées un peu folles, mais sur un usage classique j’ai la gestion automatique de mes volets, la gestion automatique de toutes mes lumières de ma maison, la porte du garage, j’ai une serrure connectée sur la porte d’entrée… Les assistants vocaux, j’en ai, je vais être transparent, en domotique, je m’en sers un peu, pour des scènes globales. Par exemple, ce soir c’est « mode film », automatiquement la lumière sera tamisée, j’ai un vidéoprojecteur donc ça me baisse l’écran, ou pour annoncer ma présence, mon absence, des choses comme cela. J’utilise principalement des assistants vocaux pour des choses hors domotique, puisque mes enfants, notamment le plus grand, s’amuse à lui poser des questions et ils ont systématiquement une réponse, c’est assez instructif pour lui. Madame s’amuse parfois à rechercher des recettes de cuisine qu’elle peut diffuser sur la télévision. En usage domotique j’ai des usages simples puisque j’ai beaucoup d’automatismes à la maison qui ne demandent aucune intervention manuelles ou vocales.
19- Pour finir cet épisode, que peut-on retrouver sur ton blog sarakha63-domotique.fr ?
Le blog a été monté en mai 2016 quand la maison que j’avais en construction arrivait bientôt. J’allais bientôt rentrer dedans et je voulais partager certaines choses. On y retrouve beaucoup de tutoriels domotiques, principalement autour de Jeedom, pas spécialement pour faire de la publicité mais tout simplement car je l’utilise à la maison. On peut y retrouver pas mal de tests d’objets connectés parfois insolites ou des objets classiques et après on peut y retrouver quelques catégories qui sont des passions mais j’ai remarqué que beaucoup de personnes technophiles qui s’intéressent à la domotique ont aussi ces passions notamment l’impression 3D. Donc on retrouve principalement des tutos, tests et partage d’expérience.