Nous vous avions présenté Google Home au mois de mai : le géant avait en effet l’intention de devenir le centre de la maison en proposant un assistant vocal capable de répondre à toutes sortes de demandes, mais aussi en permettant le contrôle de la maison. Google est revenu plus en détail dessus lors de la conférence Google I/O qui s’est tenue mardi soir.
Google Home se présente sous la forme d’une enceinte audio reprenant un design inspiré des bougies et verres à vin, nous dit on, afin qu’il s’intègre parfaitement à la déco. L’ensemble est relativement sobre, et bénéficie même d’une personnalisation: la base pourra en effet être de différentes couleurs. Six couleurs et deux matières (tissus et métal) sont déjà prévues pour pouvoir s’accorder à tous les intérieurs et tous les gouts (à acheter en option, bien sûr) :
Si la réponse n’est pas connue, Home s’appuiera alors sur le moteur de recherche Google. Bien sûr Home est compatible également avec tous les autres services de Google. Ainsi, en s’appuyant sur l’agenda Google Calendar, il pourra vous communiquer les éléments marquants de votre emploi du temps, ou bien vous permettra d’en rajouter par simple commande vocale. Le matin, il pourra vous prévenir d’éventuels problèmes sur la route pour partir au travail plus tôt, ou encore vous prévenir d’un retard sur votre vol. Chaque matin, il peut d’ailleurs faire un récapitulatif de ce qui vous attend au fil de votre journée : rendez-vous, tâches à réaliser, météo, temps de trajet, etc. grâce à la fonction My Day.
A l ‘image de sa messagerie Allo, lancée récemment, et qui s’appuie sur le même assistant, il est aussi possible de lui donner des informations sur soi qu’il pourra utiliser plus tard, Par exemple, après avoir indiqué à Assistant quelle était son équipe de foot préférée, puis en lui demandant plus tard « Quels sont les résultats de mon équipe », Assistant saura de quelle équipe vous parlez.
Tout comme avec l’Amazon Echo (voir notre test ici), qu’il vient concurrencer directement, il sera également possible de piloter sa musique à la voix. Lancer sa playlist préférée, ou un morceau précis disponible sur Google Play, mais également d’autres services tiers, puisque des partenariats ont été faits avec Spotify, Pandora, TuneIn, etc… Petit plus, l’assistant permettra de comprendre quelle musique vous voulez écouter sans la nommer. Par exemple, vous n’aurez qu’à dire “lance-moi la musique de Zootopie” pour avoir le titre de Shakira.
Mais le contrôle des fonctions au sein de la maison ne s’arrête pas là, puisque Google Home se positionne comme l’interface utilisateur de la maison connectée, servant de relais pour contrôler ses objets connectés directement par la voix. Les périphériques Nest sont bien sûr supportés, mais le système est également compatible avec la solution domotique de Samsung, SmartThings (voir notre présentation ici), les ampoules Philips Hue, ou encore le service IFTTT, qui multiplie donc les possibilités, et permet de palier au nombre d’objets compatibles limités actuellement. Google a toutefois annoncé la disponibilité d’API, ainsi qu’un kit de développement pour son assistant, qui sera mis à disposition des développeurs et des partenaires d’ici décembre. Vous pouvez vous inscrire ici pour être tenu au courant de l’avancée.
Capable de diffuser de la musique grâce à son haut parleur puissant, plusieurs Google Home pourront également être synchronisés pour créer un multiroom audio (auquel des Chromecasts pourront aussi aire partie).
Les fonctions de Google Home ne s’arrêterons pas à la maison, puisque des services extérieurs devraient également être intégrés, pour commander une pizza, appeler un taxi, commander des fleurs, etc… Tout dépendra bien sûr des partenariats conclus, et de la volonté des développeurs à créer de nouvelles applications.
Google Home est en précommande au prix de 129$, et sera livré à partir du 4 novembre. Une offre proposant 3 Home à 299$ est également proposée. Tout ceci uniquement pour les USA pour le moment, aucune date n’ayant été donnée pour l’Europe. Certains sites ne l’espèrent pas avant de longs mois, espérons qu’ils se trompent ! En attendant, nos confrères de chez The Verge ont déjà pu jouer un peu avec: